France Marc-Martin
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LES CONSULTATIONS EN MICRONUTRITION

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Exemples de bilans

Bilan prise de poids et/ou difficultés à en perdre

Bilan Végétarien Végétalien
Intérêt : objectiver les carences potentielles et les corriger

Bilan salivaire du cycle du cortisol

Intérêt : En cas d'excès : Agitation, Excès de cholestérol, Hypertension, Prise de poids, Ostéoporose, Rétention d'eau, Sarcopénie( fonte musculaire), Troubles du sommeil

En cas de déficit : Allergies,Infections fréquentes,Anxiété, Augmentation des troubles prémenstruels,Aucune patience, Besoin de café et de stimulants,Brouillard mental,Compulsion sucre/sel,Chute des cheveux inexpliquée, Difficultés à se concentrer, Difficultés à gérer le stress,Difficultés à s'endormir,Douleurs musculaires et articulaires,Epuisement,Explosion brusque de colère,Fatique chronique,Fatigue accentuée après le repas de midi,Hypersensibilité, Manque d’énergie le matin et dans l’après-midi,Nervosité,Réveil au milieu de la nuit, Stress chronique,Signes d'hypothyroïdie,Troubles digestifs (sensation de ne rien digérer), Troubles libido,Vertige/Hypotension,BURN IN, BURN OUT

Bilan défense anti virale et covid 19 et évaluation du microbiote
Intérêt : en préventif ,POST COVID, COVID LONG

Analyses de micronutriments et métabolites qui interviennent dans la protection efficace contre les attaques virales et dans la limitation des lésions inflammatoires.

Une correction précise des carences ou des excès permet :

  • Construire une armure personnalisée pour se défendre efficacement contre tout VIRUS pathogène,
  • Limiter le risque d'infection et soutenir l'organisme suite à une infection COVID 19.
  • En cas de Covid long, restaurer une activité optimale des mitochondries qui sont au centre des dysfonctionnements dans le covid long et intêret majeur d'évaluer le microbiote car il y a un lien entre microbiote dysbiotique (déséquilibré) et covid long 

Bilan des troubles de la perméabilité intestinale

Intérêt : dans les troubles intestinaux, colon irritable, maladie de crohn, RCH…sinusite, infections ORL fréquentes, sécheresse oculaire, asthme…eczéma, psoriasis, acné…douleurs articulaires, tendinites, fibromyalgie...troubles de la concentration, du sommeil, fatigue chronique, syndrome anxio-dépressif, hyper-activité...Troubles du fonctionnement de la thyroïde

Bilan du fonctionnement de la thyroïde

De quoi la thyroïde at-elle besoin pour fonctionner de façon optimale ? Pour avoir une activité optimale de la thyroïde, il est nécessaire de veiller à avoir :

Un intestin eubiotique (absence de déséquilibre entre bactéries amies et ennemis, absence de candidose intestinale, absence d'inflammation intestinale : ce qui pourrait entraîner une altération des récepteurs aux hormones et induire des dysfonctionnements)

Un intestin non perméable (intégrité des jonctions sérrées intestinales pour éviter les passages de fragments alimentaires et agents microbiens pouvant induire une inflammation chronique)

Une diminution du stress aigu et chronique

le stress augmente la production de cortisol qui va diminuer la transformation de la T4 en T3,hormone thyroïdienne active qui agit sur la majorité des cellules 

le stress chronique, par épuisement des surrénales va diminuer la production de cortisol qui va induire des réactions hormonales en cascade conduisant à une hypothyroïdie centrale difficile à trouver si on ne teste que la TSH . La TSH peut être normale basse ou très basse mais les signes sont présents ( prise de poids, fatigue,perte de cheveux......)

Le moins possible de métaux lourds dans l'organisme (les métaux lourds perturbent l'activité des mitochondries indispensables à la production des hormones, limitent la captation et la fixation de l'iode indispensable à la production de la T4 )Un statut optimaldans les micronutriments et vitamines indispensables à la production des hormones thyroïdiennes et à leur entrée et action dans les cellules cibles

Un bon équilibre des estrogènes (l'excès ou une mauvaise détoxication des oestrogènes favorise la production de T3R, hormone non active)

Un bon équilibre de la progestérone qui favorise la conversion de laT4 en T3

Bilan complet : TSH, T4 libre, T3 libre, T3 Reverse, Ac anti-thyropéroxydase, Ac-antithyroglobuline, Zinc, GPX, Sélénium, Ferritine, Iodurie, Vitamines A, D ,E, B12 actives, cortisol salivaire, progestérone salivaire

Bilans associés : Microbiote, MOU, Métaux lourds, Acides gras érythrocytaires 

Intérêt :  signes qu'il existe un dysfonctionnement, des carences ou excès à différentes étapes ( production des hormones thyroidiennes ou /et actions des hormones )

Signes d'hypothyroïdie selon DR RESIMONT

  • Prise de poids ou difficulté à en perdre
  • Fatigue plus ou moins intense, à la fois physique et intellectuelle pouvant s'accompagnant d'une somnolence diurne
  • Difficultés de concentration et une perte de mémoire
  • Frilosité (baisse de la température du corps)
  • Perte de cheveux
  • Constipation
  • Extrémités froides
  • Syndrome de Raynaud
  • Moral fluctuant
  • Anxiété, Crises de panique, Sommeil non récupérateur, Apnée du sommeil
  • Rigidité articulaire surtout le matin
  • Crampes musculaires
  • Syndrome du canal carpien
  • Courbatures
  • Migraines
  • Règles irrégulières, abondantes
  • Syndrome prémenstruel
  • Chute de la libido
  • Infertilité, fausses couches à répétition
  • Peau sèche (tibia, talon, coude)
  • Perte1/3 externe sourcil (signe de Hertogue)
  • Paupières supérieures gonflées (surtout matin)
  • Doigts, pieds, chevilles, gonflés (surtout matin)
  • Voix rauque (surtout le matin)
  • Pesanteur gastrique, Reflux (hypochlorhydrie)
  • Diminution de l’audition
  • Trouble de la mémoire, de la concentration
  • Bradycardie, Sensation de fonctionner au ralenti
  • Augmentation du LDL cholestérol
  • Augmentation glycémie
  • Augmentation homocystéine
  • Diminution de la vitamine A (mais précurseurs caroténoïdes ok)
  • Difficultés à tomber enceinte ou fausse couche

Bilan du stress oxydatif

Attaques oxydatives des protéines, lipides et ADN de l'organisme et du stress carbonyl

Intérêt : Lutte contre le vieillissement,Sportifs,Pathologies dégénératives (diabète, cancer, maladies cardio-vasculaires, obésité, alzeimer,parkinson, autisme...)

Bilan des métaux lourds (toxicité chronique)

Mercure,Cadmium, Plomb,Aluminium principalement

Intérêt : dans les troubles neuro-psychiques, thyroïdiens, digestifs, fibromyalgiques, dans les allergies et troubles du comportement surtout chez l'enfant.

Bilans des Métabolites organiques urinaires (MOU ou DMI)

Mercure,Cadmium, Plomb,Aluminium principalement

Candidas et autres champignons, bactéries de fermentation et de putréfaction en excès dans l'intestin.

Intérêt : Candidose, SIFO et SIBO

Aigreurs, RGO, gastralgies, sensation d'être rassasié dès les premières bouchées, gaz non odorants, ballonnements, ventre qui gonfle dès fin de repas, alternance favorisée et constipation. Troubles extra digestif tête dans le brouillard, problème de mémoire et de concentration, irritabilité, syndrome dépressif, tachycardie, inflammation des yeux, prurit anal surtout le soir, mycose vaginale, fatigue chronique, fibromyalgie, hypoglycémie, difficulté à perdre du poids et/ou prise de poids, acné.

Test Bilan FUT2 (flucosyl transférase 2)

Êtes-vous « FUT 2 non sécréteur » ?

  • Des troubles digestifs toujours présents malgré une alimentation équilibrée ou une prise de probiotiques inefficaces
  • Vous êtes atteint d'une maladie auto-immune (Rch, Crohn, Caeliaque ou autres)
  • Des infections vaginales et mycoses qui cèdent difficilement ou qui récidivent 
  • Des infections urinaires à répétitions
  • Eczéma, Psoriasis, infections ORL à répétitions
  • Pancréatites 

Peut-être faites-vous partie des 20% de la population dite FUT2 non sécréteurs

Bilan des Acides Gras Erythrocytaires
(gras trans, gras saturés, mono-insaturés et poly-insaturés : w3 et w6)

Cette évaluation du statut nutritionnel en acides gras, permet de préciser les carences ou l'excès, d'identifier les déficits d'apport ou d'absorption intestinale dans le mais de réduire le contexte inflammatoire, de restituer une fluidité membranaire optimale et d' optimiser le microbiote

Incidences d'un déséquilibre en acides gras

  • Problèmes cutanés ( GLA et DGLA en déficit),
  • Augmentation des risques cardio-vasculaires (EPA DHA),
  • Dysfonctionnement immunitaire (infections chroniques),
  • Dysfonctionnement des neurotransmetteurs ( EPA DHA) ,
  • Dysrégulation thyroïdienne et ovarienne, syndrome pré-menstruel (EPA),
  • Diminution des récepteurs à l'insuline et hypersécrétion d'insuline par compensation (EPA)
  • Perturbation du microbiote

Intérêt  : fatigue chronique, dépression, troubles cognitifs (troubles de mémoire, hyperactivité, TDAH...), troubles du sommeil, pathologies oculaires (DMLA), maladies chroniques inflammatoires et cardio-vasculaires, syndrome prémenstruel, endométriose, acnée, psoriasis, eczéma , allergies, difficulté de perte de poids, syndrome de raynaud, blessures (sportifs), microbiote...

Bilan des neurotransmetteurs
Ce bilan permet d'apprécier l'équilibre des voies des neurotransmetteurs

Ce bilan permet d'apprécier l'équilibre des voies des neurotransmetteurs

Intérêt

  • Dopamine : suspicion d'un déficit : fatigue matinale sans cause évidente, manque d'entraînement, baisse de la motivation, syndrome dépressif,( dépression dopamine dépendante), ralentissement cognitif (baisse de la concentration,troubles de l'attention,de la mémoire ,recherche des mots), syndrome des jambes sans repos, maladie de Parkinson, TDAH
  • Dopamine : suspicion d'un excès : troubles du comportement (agitation, cauchemars),conduites addictives,conduites à risque, troubles bipolaires;         Peut être judicieux de rechercher une cause intestinale (la synthèse de dopamine augmentée en cas de dysbiose)
  • Noradrénaline :  suspicion d'un déficit  : difficultés d'apprentissage, performances scolaires en baisse, burn out ( phase de résistance et phase d'épuisement) 
  • Noradrénaline : suspicion d'un excès  : stress ++ (phase d'alarme), anxiogène 
  • Sérotonine : suspicion d'un déficit  : impulsivité, anxiété,troubles alimentaires (dépendance au sucre ou alcool), problèmes d'endormissement, réveil milieux de nuit
  • Sérotonine : suspicion d'un excès : rarement élevé sans cause de troubles intestinaux (hyperperméabilité intestinale, inflammation, diverticulite, candidose et souvent accompagné de maux de ventre car les intestins produisent de loin le plus de sérotonine) , obsessions

Ce bilan pourra être complété par :

  • profil des acides gras, ferritine, zinc,vitamine B6,B9,B12, homocystéine
  •  zonuline
  • Dosages hormonaux par rapport à l'épuisement des surrénales : Cycle du cortisol
  • MOU et microbiote

Bilan / Parkinson

Bilan périconceptionnel

Des déficits ou un excès de différents marqueurs biologiques peuvent entraîner une hypofertilité masculine et féminine, ainsi qu'une augmentation du risque de fausse couche.

Bilan du microbiote intestinal
Analyses de selles permettant d'évaluer la diversité des bactéries intestinales

Intérêt : Les troubles du transit, les anomalies des différentes étapes de la digestion, les anomalies de l'absorption intestinale, les signes d'inflammation et de perturbation de la perméabilité intestinale, les déficits ou excès dans les populations des bactéries amies

L'équilibre du microbiote est en lien avec :

  • la dysbiose (candidose, SIFO, SIBO) 
  • la prise de poids et l'obésité
  • l'hyper-insulinisme et le diabète
  • les maladies auto-immunes et inflammatoires
  • les maladies cardio-vasculaires
  • les dépressions et troubles psycho-affectifs 
  • les déficits immunitaires 
  • augmentation des risques de cancer

L'analyse du microbiote détermine les grandes familles de bactéries (les phylas) présentes ou absentes. Il sera ainsi possible d'apporter les solutions pour moduler et optimiser son microbiote.

Bilan des acides gras à courtes chaînes (AGCC) Butyrate, Propionate, Acétate

Les fibres alimentaires constituent une source d'énergie importante pour notre microbiote intestinal. Ces fibres sont dégradées par certaines bactéries présentes dans le microbiote. Cette activité de dégradation va favoriser la production d'acides gras à chaîne courte (AGCC)

  • Ces AGCC assurant un rôle fondamental pour notre organisme

Intérêt : Le butyrate est le principal carburant des cellules de la muqueuse du côlon. Il aide à réguler la différenciation et la prolifération de ces cellules et a été associé à un risque réduit de cancer du côlon car il est capable d'inhiber la prolifération des cellules cancéreuses colorectales. J'améliorela fonction de barrière intestinale(facilite l'assemblage des jonctions serrées).Il agit en tant qu'agent antidiarrhéique en éliminant le sodium et l'eau du côlon.Il réduit l'absorption d'ammoniac de l'intestin.  Il augmente l'activité des mitochondries (augmente ainsi la dépense énergétique).

  • Butyrate en déficit : risque plus élevé de :  surpoids,insulino-résistance, diabète, cancer colorectal, maladies inflammatoires intestinales,allergies, polypes,lésions pré-cancéreuses et cancer du côlon, hyper-activité inflammatoire en cas d'infection virale,activité pro -inflammatoire chez les personnes connues de SEP 
  • Butyrate en excès : risque plus élevé de : fermentation intestinale importante et côlon irritable 

Le propionate est un métabolite majeur de la fermentation microbienne, il a un effet positif sur la satiété, inhibe la formation des graisses et la synthèse du cholestérol. Il diminue l'inflammation au niveau des voies respiratoires

  • Propionate en déficit : surpoids,insulino-résistance, diabète, NASH ,allergies,hyper-activité inflammatoire en cas d'infection virale
  • Propionate en excès :  fermentation intestinale importante et côlon irritable

L'acétate sert de précurseur à la synthèse du cholestérol et des triglycérides.Il peut être transformé par d'autres bactéries en butyrate

  • Acétate en déficit  : allergies,hyper-activité inflammatoire en cas d'infection virale
  • Acétate en excès :   prise de poids menant à l'obésité , fermentation intestinale importante et côlon irritable

Bilan sportif

Intérêt : Amélioration des performances, maximisation de la contraction musculaire, meilleure endurance, prévention des blessures.

  • Acides gras Erythrocytaires
  • Sélénium
  • fer, ferritine, transferrine
  • Magnésium Erythrocytaire
  • Vitamines : DE B2 B9 érythrocytaire B12 actif
  • SOD GPX
  • Homocystéine
  • Coenzyme Q10 

France  Marc Martin

  • Consultation : 1h Tarif : 65 euros
    • Possibilité de consultation à distance par téléphone ou visio :
    • N'hésitez pas à me contacter pour connaître les modalités : 06 64 83 91 22
    • Mail : france.marc.martin@gmail.com

Pourquoi consulter ?

Acidose tissulaire

Tendinites, rupture tendons, déchirures musculaires, douleurs articulaires, arthrose, ostéoporose, calculs rénaux, urinaires et biliaires, douleurs musculaires surtout au lever ou au début d’un entraînement sportif, diminution de la performance à l’effort et difficulté de récupération, fatigue persistante, crampes, spasmes musculaires, cheveux ternes ou pertes de cheveux, gencives enflammées, tendances dépressives, déficience des défenses immunitaires.

Et si c’était un problème d’acidose tissulaire de faible niveau ?

L’acidose tissulaire accélère le processus de vieillissement et constitue un terrain propice à l’apparition de nombreuses pathologies.

Acidose tissulaire

Les principales causes de l’acidose sont en lien avec :

  • Une consommation en excès d’aliments acidifiants, un déficit en aliments alcalinisants riche en calcium, potassium, magnésium.
  • Le surmenage physique, le stress, le manque de sommeil induisent une accumulation des déchets, une augmentation des pertes minérales et une stimulation de l’axe cortico-surrénalien.
  • La sédentarité qui diminue fortement l’élimination des toxines par les systèmes tampons (poumons, reins, intestins ).
  • Un dysfonctionnement des mitochondries provoquant un excès de radicaux libres.
  • La dysbiose et la prolifération de bactéries pathogènes au niveau intestinal.
Les conséquences de l’acidose tissulaire de faible niveau

Les conséquences de l’acidose tissulaire de faible niveau

La concentration anormale de composés acides dans notre organisme va altérer son fonctionnement et conduire à de nombreux déséquilibres. Les acides provoquent une altération des tissus et des muqueuses. Ces agressions s’accompagnent de phénomènes inflammatoires, dit de bas grade.

L’étanchéité de la muqueuse intestinale se trouve diminuée, elle devient anormalement perméable (leaky gut syndrome) et le passage de composés non-digérés dans le circuit sanguin (déchets protéiques, fragments alimentaires) est un facteur direct d’intoxication de l’organisme. L’affaiblissement des muqueuses digestives a pour conséquence directe une déficience progressive des défenses immunitaires.

L’inflammation est une réponse normale de l’organisme contre les infections, traumatismes ou maladies. Les tissus enflammés recrutent des cellules spécialisées, les leucocytes pour détruire les intrus et réparer les tissus endommagés. Mais la réaction inflammatoire peut devenir pathologique car inadaptée, chronique, destructrice et faire le lit de diverses pathologies dites dégénératives.

Syndrome de l'intestin poreux (Leaky Gut Syndrome)

Et si le Leaky Gut Syndrome et la Dysbiose s’étaient installés ?

Quel lien relie des pathologies aussi diverses que les ballonnements, la diarrhée, la constipation, les prises de poids, les infections à répétition, l’asthme, la sinusite, l’eczéma, le psoriasis, la candidose, le syndrome de fatigue chronique, la fibromyalgie, les intolérances alimentaires, les allergies respiratoires, la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante, la maladie de Crohn, la rectocolite hémorragique, certaines migraines et bien d’autres ?

C’est l’hyperperméabilité intestinale, ou Leakey Gut syndrome, littéralement syndrome de l’intestin qui fuit.

Et si le Leaky Gut Syndrome et la Dysbiose s’étaient installés

Le rôle de la digestion est de faire évoluer les aliments le long de l’intestin, une fois broyés et liquéfiés, afin qu’un maximum de nutriments assimilables entrent en contacts avec la paroi pour nourrir l’organisme et permettent le renouvellement des cellules de l’organisme. Les nutriments non assimilables sont eux éliminés par le colon. Sous l’action des enzymes les protéines sont dégradées en acides aminés, les lipides en acides gras et les glucides en glucose.

Une mastication trop rapide, un déficit acide chlorhydrique dans l’estomac, les métaux lourds, les carences en vitamines, minéraux, les déficits enzymatiques, le stress peuvent rendre les enzymes digestives inefficaces et provoquer un déséquilibre de l’écosystème intestinal, car les aliments ne sont pas suffisamment digérés.

La muqueuse intestinale a pour mission de laisser passer les micro-nutriments (minéraux, vitamines, acides aminés, acides gras) et de jouer un rôle de barrière vis-à-vis des substances toxiques comme virus, bactéries, aliments non dégradés.

Elle est constituée d’une couche unique de cellules de type différent : les entérocytes dans l’intestin grêle qui se renouvèlent toutes les 36 heures, les colonocytes dans le colon, les cellules à mucus et les lymphocytes.

L’adhésion entre eux des entérocytes est réalisée par une structure appelée jonction serrée, qui assure l’étanchéité de l’épithélium de l’intestin. Cette « barrière intestinale » est un peu comme un mur de pierres cimentées entre elles. Un grand nombre de protéines assure la solidité de ce ciment. Mais le « ciment » a des destructeurs. Le principal fautif est la zonuline, capable de détériorer et d’ouvrir la jonction serrée.

La présence de certaines bactéries dans l'intestin entraîne une sécrétion accrue de zonuline provoquant une ouverture des jonctions serrées et la perméabilité intestinale s'installe.

L’intestin devient alors une véritable « passoire » laissant passer dans la circulation sanguine un grand nombre de substances éliminées en temps normal. Le passage de fragments d’aliments incomplètement dégradés, toxines bactériennes, champignons (candida) dans la circulation générale, s’accompagne de la sécrétion importante par l’organisme de cytokines inflammatoires mettant l’organisme en situation d’inflammation chronique dite de bas grade, car sourde et pernicieuse. L’inflammation de bas grade accélère le vieillissement, fait le lit de troubles intestinaux, de dysfonctionnements hépatiques et joue un rôle important dans l’obésité, le diabète, les maladies cardio-vasculaires, l’ostéoporose, la dépression, le cancer, le stress chronique et le stress oxydatif.

Les principales causes du « leaky gut syndrome » qui a pour conséquence la rupture de la barrière intestinale par surproduction de zonuline

Aliments raffinés, riches en sucres rapides à index glycémique élevé, riches en acides gras saturés et acides gras trans, alcool.

Gluten

Perturbations de la flore intestinale (Dysbiose)

Infections bactériennes, virales, parasitaires et proliférations mycosiques (candida albicans)

Antibiothérapie, anti-inflammatoires, toxines, métaux lourds

Malnutrition, en particulier protéique chez la personne âgée, le jeûne prolongé (atrophie des entérocytes) entraînant un déficit en glutamine, facteur de survie des entérocytes, ainsi qu’en butyrate ayant le même rôle que la glutamine mais au niveau des cellules du colon.

Stress, burn out, sport intensif

Des stress répétés (séparation, deuil, surmenage, agressions diverses, harcèlement…) entraînent une libération excessive d’adrénaline et noradrénaline responsable d’une vasoconstriction, avec un débit sanguin augmenté au niveau du cerveau et du cœur au détriment de l’intestin. Lorsque le stress diminue, le flux sanguin est redistribué de façon intense au niveau des organes digestifs, provoquant une ischémie dite de reperfusion.

Phénomène également observé lors d’un effort sportif prolongé. L’irrigation intestinale chute de 20% car l’organisme augmente l’afflux de sang vers les masses musculaires. Cette forte diminution de l’irrigation intestinale, entraine une diminution de l’apport d’oxygène et de nutriments aux cellules intestinales, ce qui donne lieu à des atteintes tissulaires locales. A l’arrêt de l’effort, lors de la restauration du débit sanguin, l’augmentation brutale de l’apport d’oxygène aux tissus provoque un afflux massif de radicaux libres qui vont endommager les cellules épithéliales et les jonctions serrées, conduisant à la perte de l’étanchéité de la muqueuse. La répétition de ces épisodes va pérenniser l’atteinte des cellules et de l’hyperperméabilité intestinale.

Les principales causes du « leaky gut syndrome »

Chimiothérapie et radiothérapie.
Les chimiothérapies, qui détruisent les cellules à croissance rapide comme les cellules cancéreuses, mais aussi celles de l’épithélium intestinal.

Une déficience en immunoglobulines A (IgA).
Les cellules immunitaires synthétisent des anticorps, notamment les Immunoglobulines A chargées de défendre l’organisme contre les germes pathogènes ou opportunistes. On retrouve les IgA au niveau des muqueuses oropharyngées, digestives, respiratoires et urogénitales, elles sont chargées de leur protection et du contrôle de la prolifération de bactéries nocives.

 

https://youtu.be/uzdvI2GPVPc

Perturbation de la flore intestinale (La dysbiose)

La dysbiose ou le déséquilibre de la flore intestinale (biotope intestinal)

Toute perturbation du biotope intestinal entraîne une réponse du système immunitaire, avec libération de cytokines inflammatoires, d’où un état inflammatoire de la muqueuse de la grêle et du colon, ce qui provoque une altération de l’épithélium.

La dysbiose s’installe par excès ou par manque de bactéries. Nous possédons différents types de flores dont les plus importantes se situent au niveau du colon, il s’agit de la flore de fermentation et de la flore de putréfaction.

La dysbiose ou le déséquilibre de la flore intestinale (biotope intestinal)

 

La dysbiose ou le déséquilibre de la flore intestinale (biotope intestinal)
  • La flore de fermentation se nourrit de fibres et métabolise les hydrates de carbone (glucides). Elle se situe au niveau du colon ascendant (droit) et produit des gaz inodores type CO2 et H2, constipation, selles collantes, ballonnements, états infectieux récidivants.
  • La flore de putréfaction métabolise les protéines, elle se situe au niveau du colon descendant (gauche) avec production de gaz odorant type ammoniac, indole, scatol ou sulfure d’hydrogène : substances toxiques pour le foie.

Notre alimentation influence particulièrement la flore. Tout excès de sucre ou manque de fibres agit sur la flore de fermentation, l’excès de viandes, sur la flore de putréfaction. D’autre part en cas de mastication insuffisante, ou bien de sécrétions enzymatiques insuffisantes, des aliments partiellement digérés arrivent dans le colon entraînant fermentation et putréfaction en excès.

 

Les causes de cette dysbiose sont nombreuses et en lien avec :

L’antibiothérapie

Les infections virales et bactériennes, la plus banale des gastro-entérites peut avoir des conséquences redoutables

La candidose chronique

L’alcool, en grande quantité ou de manière chronique

Les chimiothérapies, qui détruisent les cellules à croissance rapide comme les cellules cancéreuses, mais aussi celles de l’épithélium intestinal, mais aussi les radiothérapies centrées sur l’intestin

Une pullulation microbienne secondaire à une insuffisance pancréatique ou hépatovésiculaire

La prise chronique d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, ainsi que l’aspirine

L’intolérance au lactose
Contrairement aux allergies aux protéines du lait, en particulier du lait de vache, qui sont diagnostiquées très vite dans les premiers mois chez les nourrissons, l’intolérance au lactose est extrêmement fréquente chez les adultes, et passe le plus souvent inaperçue. L’intolérance au lactose est l’incapacité à digérer le lactose (sucre de lait) à cause de l’absence ou de la quantité insuffisante d’enzymes digestives, la lactase, que l’on trouve au niveau du grêle.
Le lactose non digéré est transformé au niveau du colon avec une production de lactate, d’acides gras volatils, de gaz (hydrogène, gaz carbonique et méthane) et une acidification du milieu entraînant une dysbiose et une inflammation chronique, source l’hyper perméabilité intestinale.

L’excès d’émotions comme la colère, la peur ou le stress chronique de façon récurrente perturbe le biotope intestinal. Soumises à un stress, les bactéries du biotope (lactobacilles par exemple) s’appauvrissent et celles qui sont potentiellement dangereuses (clostridium par exemple) se multiplient, augmentant ainsi la vulnérabilité à la maladie.

A noter également que le tube digestif et son système nerveux mémorisent les réactions de plaisir ou d’inconfort provoquées par chaque situation vécue, sous la forme de « souvenirs intéroceptifs ».

Les expériences de douleur et de plaisir rencontrées ont été encodées depuis les premières années de vie, créant une carte sensorielle qui aura une influence sur les décisions prises par la suite par l’individu.

Candidose Chronique sifo sibo

Et si c’était une Candidose chronique ? Pathologie fréquente et souvent ignorée

Le candida albicans réside dans notre intestin. Un terrain favorable (acidose tissulaire, troubles de la perméabilité intestinale) lui permet de se développer de façon excessive et engendre divers symptômes par la production d’agents chimiques toxiques. Ce terrain survient souvent suite à la prise d’antibiotiques, de corticoïdes, de contraceptifs, d’une alimentation trop riche en sucres d’une concentration de plus en plus importante de métaux lourds comme le cadmium ou le mercure (amalgames dentaires, poissons polluées, pollution de l'air, de l'eau...), de l'utilisation dans le domaine alimentaire de conservateurs et colorants, de l'utilisation sans limites des pesticides, herbicides et antibiotiques dans l'agriculture, ou lors d’un stress chronique ou d’un choc émotionnel.

La candidose est une maladie insidieuse, pratiquement inconnue il y a 50 ans, mais qui touche actuellement des millions de personnes dans le monde. Non traitée, cette affection peut s'étendre et détériorer progressivement et gravement la santé en contribuant à l'affaiblissement du système immunitaire et ouvrant la porte à des pathologies dégénératives sérieuses

Symptômes évoquant la Candidose Chronique

  • Asthénie, coups de pompe, céphalées, frilosité, syndrome de fatigue chronique.
  • Diarrhée et/ou constipation souvent an alternance, ballonnements, colopathie dite fonctionnelle, aigreurs d’estomac, reflux gastro-oesophagien (RGO), mycose buccale, purit anal ++
  • Somnolence post prandiale par mauvaise digestion des graisses, gamma GT : taux élevé +++
  • Mycoses de la peau, des ongles +++, candidose buccale, eczéma, urticaire géant, psoriasis, kératoses plantaires des talons, acné, fissure au coin des lèvres, gencives rétractées, aphtes...
  • Cystites à répétition à urines claires ++, mycoses vaginales fréquentes, endométriose, troubles du cycle, règles douloureuses, prostatite chronique.
  • Toux chroniques, infections ORL récidivantes, asthme (20%), allergies respiratoires, intolérances aux odeurs, aux parfums, au tabac, aux peintures, oppression respiratoire.
Symptômes évoquant la Candidose Chronique
  • Ralentissement général de la thyroïde, des ovaires, du foie, des surrénales. Prise de poids inexpliquée, impossibilité de perdre du poids lors d’un régime, appétence irrépressible pour le sucre, le pain, l’alcool.
  • Baisse de la concentration, de la mémoire, émotivité, irritabilité ou agitation, changements d’humeur fréquents, anxiété, sommeil irrégulier ou insomnies, spasmophilie, syndrome dépressif.
  • Fibromyalgie+++, raideur articulaire, ostéoporose par carence d’absorption.
  • Colites intestinales avec gaz non odorants, renvois, reflux acides (RGO), ballonnements, démangeaisons anales, diarrhée, constipation, alternance des deux, somnolence post prandiale, Gamma GT élevés (analyse sanguine).
  • Fatigue progressive et inexpliquée avec sommeil médiocre et récupération insuffisante.
  • Allergies aggravées (cutanée, respiratoire ou alimentaire).
  • Troubles du comportement alimentaire : alcoolisme, boulimie, envies de sucre (chocolat, gâteaux, pain...), de graisses saturées (charcuterie, fromage...) et de boissons alcoolisées
  • Problèmes gynécologiques : mycoses vaginales fréquentes (pertes blanches et démangeaisons), inflammations glandulaires (glandes Bartolin), kystes et endométriose ; cystite et infections rénales, troubles du cycle, règles douloureuses, prostatites chroniques ou à répétition.
  • Problèmes de peau : eczéma, séborrhée, psoriasis, acné, urticaire, champignons aux ongles, aux pieds, kératoses plantaires des talons, fissures au coin des lèvres, gencives rétractées, saignements des gencives, aphtes.
  • Problèmes respiratoires : asthme, bronchite, toux chronique, infections ORL fréquentes, intolérances aux odeurs, aux parfums,
  • Troubles du comportement : dépressions, anxiété, fatigue chronique, maux de têtes.
  • Troubles du sommeil (difficulté d'endormissement), de la concentration (mémoire, volonté en baisse) et de l'humeur (irritabilité, agitation surtout chez l’enfant, inquiétude, agressivité, insatisfaction...),
  • Douleurs articulaires et musculaires.

Il n’est pas nécessaire de présenter tous ces symptômes simultanément pour suspecter une candidose chronique. Plus le nombre de symptômes est présent, plus la suspicion est grande. Une action efficace passe par une alimentation adaptée associée à certains compléments alimentaires spécifiques si nécessaire associé à votre traitement médical.

Certains examens biologiques pourront si nécessaire être demandés à votre médecin pour objectiver certaines carences et pour être sûr de la candidose car une prolifération bactérienne de putréfaction peut également être à l'origine des symptômes associés ou non à la candidose chronique.

Symptômes évoquant la Candidose Chronique

Carence en oméga 3

Et si c’était une carence en acides gras Oméga 3 ?

  • Les omégas 3 font partie de la famille des acides gras essentiels car notre organisme ne sait pas les synthétiser. Ils doivent être apportés par l’alimentation. En fonction de la manière dont les acides gras se lient les uns aux autres, ils seront saturés ou insaturés.
  • Les acides gras saturés se trouvent surtout dans les graisses animales (viandes grasses, charcuteries, fromages, produits laitiers, beurre).
  • Les acides gras mono-insaturés (oméga 9) riche en acide oléique se trouvent surtout dans l’huile d’olive et de colza.
  • Les acides gras poly-insaturés se trouvent dans les huiles végétales mais il existe deux types d’acides gras poly-insaturés : les omégas 6 et les omégas 3.
Et si c’était une carence en acides gras Oméga 3

Le chef de file des omégas 6, l'acide linoléique (AL) est le précurseur de la famille des omégas 6. Sous l'action d'enzymes, l'acide linoléique est transformé en acide gamma-linoléique (AGL), que l'on trouve directement dans les huiles de bourrache, d'onagre, de graines de cassis, et dans le lait maternel.

L'acide gamma-linoléique (AGL) est lui-même précurseur de l'acide dihomo-gamma-linoléique (DGLA), constituant très important des phospholipides de la membrane cellulaire, et à son tour précurseur :

  • Des eicosanoïdes de série 1, (PG1) qui jouent un rôle anti-inflammatoire, stimulent le système immunitaire et protègent les artères et le cœur.
  • De l'acide arachidonique, (AA) précurseur des eicosanoïdes de série 2, (PG2, LT4) qui sont des médiateurs de réactions allergiques et inflammatoires.

Il existe différentes sources d'Oméga 3.
Ils proviennent d’aliments d'origine animale ou végétale.
Ils n'ont pas les mêmes propriétés, ni la même biodisponibilité.

Les acides gras omégas 3 sont apportés par l'alimentation sous la forme du précurseur, l'acide alpha-linolénique ALA (dans les huiles de colza, de lin, les noix...) qui est ensuite transformé en EPA et DHA, ou directement sous la forme d'EPA et DHA en mangeant des coquillages, crustacés, poissons gras (saumon, maquereau, hareng, sardines...), voire par des compléments alimentaires.

Parmi les trois, seul l’ALA est considéré comme étant essentiel. Notre organisme est capable de synthétiser l’EPA et le DHA à partir de l’ALA, grâce à un arsenal enzymatique et principalement la Delta-6-désaturase. Cependant, ce système enzymatique peut être déficient car très sensible à certaines carences de magnésium, zinc, vitamine B3, vitamine B6 et à certains contextes qui rendront l’enzyme delta-6-désaturase inefficace comme un excès d‘acides gras saturés ou trans, une hyper-insulinémie, une hypothyroïdie, une candidose chronique, l’obésité, le stress chronique, les enfants en dessous de 18 mois et les personnes de plus de 70 ans et induire une carence significative, car seuls l’EPA et le DHA sont responsables des effets métaboliques des omégas 3. Un déficit en DHA et EPA peut être également dû à une mauvaise absorption ou une mauvaise digestion des lipides.

Et si c’était une carence en acides gras Oméga 3

Les chercheurs ont établi que la conversion de l’ALA vers l’EPA et le DHA est faible : de 3 à 6% pour l’EPA et de 0.04 à 3.8% pour le DHA.

Recommandations doses à adaptées en fonction du bilan sanguin des acides gras :

  • ALA : de 1 à 2 g/jour
  • EPA+ DHA : de 0,5 g/jour

Une analyse sanguine des acides gras (statut en acide gras) permet de rétablir par l’alimentation et /ou supplémentation un bon équilibre en acide gras oméga 3 car le taux d’oméga3 doit être supérieur au taux d’oméga 6 pro-inflammatoire.

Le rapport AA/EPA devrait se situer entre 5 et 10
(Acide Arachidonique AA/ Acide Ecosapentaénoïque)
Le rapport LN/DGLA devrait se situer ente 0 et 4.40
(Acide Linoléique/Acide Dihomogammalinolénique)
Le rapport oméga6 /oméga 3 devrait se situer entre 1et 4

Les Omégas 3 ont des propriétés particulières :

  • Rôle dans la fluidité et souplesse des membranes cellulaires facilitant les messages entre les cellules
  • Fabrication de molécules anti-inflammatoires naturelles donc sans effet secondaire et délétère
  • Empêche la formation de caillots sanguins
  • Action sur la synthèse des neuromédiateurs comme la sérotonine et dopamine
  • Action anti-arythmique (battements irréguliers du cœur) et améliore la fluidité du sang (attention ! Pas d’excès de prise d’oméga 3 en cas de traitement avec des anti-coagulants)
  • Rôle anti-angiogénique : limite la prolifération et le développement de nouveaux vaisseaux sanguins qui apportent nutriments aux cellules cancéreuses et métastases
  • Diminue les risques de déclin cognitif et de dégénérescence cérébrale comme dans la maladie d’Alzheimer

La pathologie d’Alzheimer se caractérise par une agrégation de protéines tau dans les cellules nerveuses et par des dépôts de plaques amyloïdes dans certaines zones du cerveau entraînant une dégénérescence des neurones.

Une supplémentation en oméga 3 et en vitamine D permettrait de stimuler le système immunitaire afin qu’il détruise ces plaques.

Pour obtenir 1,3 g d'oméga-3 d'origine végétale (précurseur ALA), si l'enzyme Delta 6 désaturase n'est pas déficiente (fonctionne)

  • ½ c. à café (2 ml) d'huile de lin
  • 2 c. à café (10 ml) de graines de lin broyées.
  • 1 c. à soupe (15 ml) d'huile de colza
  • ¼ tasse (60 ml) de noix de Grenoble

Pour obtenir 1,3 g d'oméga-3 d'origine marine (EPA + DHA)

  • 50 g de maquereau
  • 65 g de saumon
  • 80 g de hareng
  • 130 g de thon blanc
  • 130 g de sardines en conserve

Symptômes pouvant évoquer un déficit en oméga 3

  • Une propension à prendre du poids et /ou difficultés à en perdre
  • Syndrome métabolique (tour de taille élevé + taux élevé de triglycérides + HDL bas + hypertension)
  • Hypertension artérielle
  • Inflammations et douleurs articulaires
  • Une sensibilité accrue aux infections à répétitions ou allergies
  • Syndrome des yeux secs
  • Dégénérescence maculaire (préventif)
  • Dépression, manie, troubles de l’humeur
  • Troubles cognitifs et troubles neurodégénératifs (par une inflammation chronique de bas grade cérébrale)
  • Maladie de Crohn

Chez le nourrisson, l’enfant /adolescent :

  • Difficultés d'apprentissage et troubles de la concentration
  • Dyslexie, dyscalculie
  • Troubles de la coordination
  • Déficit de l’attention et mémorisation
  • Hyperactivité
  • TDAH (souvent associé à une carence en ferritine, en zinc, magnésium)
  • Obésité infantile et prise de poids, asthme, (réduction du risque)
  • Autisme (souvent associé à des carences en vitamines A, B1, B6, B9, B12, D, C, magnésium, carnitine, glutamine, glutathion et cystéine)
  • Diabète infantile (réduction du risque)

A titre préventif

Les acides gras omégas 3 sont bénéfiques pour les fonctions cognitives et le DHA améliore le développement cognitif chez le nourrisson.

Le syndrome dépressif, les troubles de l’humeur, les manies sont de plus en plus répandus chez l’enfant et l’adolescent. Différentes études ont démontré une réduction significative de ces troubles à la suite d’un rééquilibrage en DHA et EPA. Il a été également été démontré que le rééquilibrage du statut en acide gras oméga 3 améliore de façon significative la dermatite infantile, les allergies, l’asthme, la maladie de Crohn, les troubles autistiques, l’obésité et réduit le risque de diabète infantile.

L'inflammation chronique de bas grade

L’inflammation chronique de bas grade et le stress oxydatif ? Ennemis cachés, « tueuse de l’ombre et associations de malfaiteurs !! »

L’inflammation est le champ de bataille où nos défenses combattent l’ennemi.

L'inflammation est une réaction salvatrice de défense qui aide l'organisme à vaincre les bactéries, les virus, parasites et autres envahisseurs ou à régénérer et cicatriser les tissus lors d’une blessure. Elle se caractérise localement par un afflux de sang plus important, avec rougeur, chaleur, gonflement et souvent douleur. L'inflammation est donc nécessaire mais ce processus de réparation doit être d'une durée limitée.

Si l’organisme n’arrive plus à l’arrêter, l’inflammation devient chronique, dit de bas grade car silencieuse, pouvant se généraliser dans tout le corps et perdurer dans le temps. Cette « tueuse de l’ombre » devient alors délétère et la cause principale de nombreuses maladies.

L'inflammation chronique favorise la dégénérescence des cellules et des tissus comme les articulations (arthrose), les parois des vaisseaux (artériosclérose), le pancréas (diabète)...

Elle entraîne, à la longue, une baisse des défenses immunitaires et fait le lit des maladies à composante inflammatoire (maladies cardiovasculaires, arthrites, asthme, Alzheimer, syndrome de l’intestin irritable, cancers, maladies auto-immunes, etc.).

Elle augmente les taux de radicaux libres et l'oxydation du corps.

D’où vient l’inflammation chronique de bas grade surnommée "la tueuse de l’ombre" ?

Elle est due à une stimulation permanente des fonctions de défense (immunité) et/ ou de réparation du corps provoquée par :

Les foyers d'infection chronique, tels que foyers gynécologiques, sinusiens, parodontales ou maladies virales comme l'hépatite, le VIH, la mononucléose infectieuse ou toute autre infection chronique comme la maladie de Lyme ou de la brucellose.

Les intolérances alimentaires ignorées.

L'afflux permanent de toxines et/ou polluants que l’organisme essaie d'éliminer : certains médicaments, antibiotiques, anti-inflammatoires, émulsifiants, stabilisateurs, colorants, agents conservateurs et aromatisants, fluorures, iodures, sulfites, toxines diverses (tabagisme), métaux lourds.

Pollution de l’air, de l’eau, des composants plastiques, présence d’allergènes dans l’habitat ou l’environnement.

La consommation en excès d’acide gras trans, oxydés et/ou trop cuits, sucres rapides, aliments à index glycémique élevé.

Le manque d’acide gras anti-inflammatoire (omégas 3) et une prévalence des omégas 6.
Toutes les membranes de nos cellules sont composées d’acides gras garantissant la fluidité et la souplesse des membranes. Ces acides gras ont par conséquent un rôle primordial dans la prévention des maladies cardiovasculaires (athérosclérose, hypertension, infarctus), des pathologies dégénératives cérébrales, des processus inflammatoires, et interviennent de façon significative dans le maintien d'une bonne immunité.

Obésité et surpoids au niveau abdominal
La graisse abdominale est impliquée dans la production de quantités excessives de cytokines pro-inflammatoires et d'autres marqueurs de l'inflammation (TNF alpha). L'excès de poids est un paramètre révélant la présence quasi certaine d'une inflammation chronique de bas grade. Le gras corporel n’est pas uniquement une réserve énergétique sans aucune activité métabolique au niveau de l'organisme, mais une découverte récente prouve que cette graisse produit des médiateurs de l'inflammation. Les gras en excès dans l'organisme entretiennent et attisent le feu de l'inflammation silencieuse.

Les troubles du sommeil, l'insomnie, apnée du sommeil
L’insuffisance de sommeil et les hypoxies répétées dans le syndrome d’apnée du sommeil déclenchent une réponse inflammatoire. Les monocytes (cellules sanguines de type globules blancs) expulsent des cytokines pro-inflammatoires (interleukine 6 et TNF alpha) contribuant aussi au maintien de l’inflammation chronique de bas grade.

Le vieillissement lui-même favorise l'inflammation car il induit un ralentissement général des fonctions antioxydantes, hormonales, détoxicantes, une altération du fonctionnement des mitochondries (centrale productrice d'énergie des cellules) qui libèrent de plus en plus de radicaux libres, une accumulation de toxines ou polluants dans le corps créant un véritable cercle vicieux : l'inflammation favorise le vieillissement qui, lui-même, favorise l'inflammation.

 

On teste l’inflammation bas grade grâce :

  • Au bilan des acides gras érythrocytaires avec le rapport AA/EPA (Acide Arachidonique /Acide EicosaPentaénoique)

Le rapport AA/EPA donne une indication sur le statu pro ou anti-inflammatoire. C’est le meilleur marqueur de l’inflammation de bas grade. Le rapport idéal sera entre 1 et 4.

  • A la protéine C Réactive ultra-sensible (CRPus)

La CRPus relève une inflammation faible mais réelle. Taux idéal : 1mg/L et en tout cas < 2mg/ L

  • Au MOU (Métabolites Organiques Urinaires), révélateurs de la dysbiose

La plupart des causes de l'inflammation chronique bas grade estt associée le plus souvent à un dérèglement du système immunitaire et au stress oxydatif aboutissant à une véritable association de malfaiteurs mettant en péril le fonctionnement de l’organisme.

Le stress oxydatif et le stress carbonyle

Deux mécanismes majeurs du vieillessement liés principalement à l'alimentation : le stress oxydatif et le stress carbonyl

Qu’est-ce que le stress oxydatif ?rouille = oxydation

Excès de radicaux libres à l'origine de lésions et de dégâts cellulaires plus ou moins important 

Le stress oxydatif est un ennemi qu'on ignore, impliqué dans l'origine de nombreuses maladies, dans les processus de vieillissement et dans l'altération des  muscles

Ce stress oxydatif provient des déchets énergétiques produits par la mitochondrie (productrice d’énergie au sein de la cellule), des toxiques (tabac, pesticides), des radiations (UV), des carences nutritionnelles, du stress, des sports intensifs, sous forme de radicaux libres. Les radicaux libres sont des agents oxydants, impliqués dans la majorité des maladies dites dégénératives. Le stress oxydatif est donc le résultat du déséquilibre entre la production des radicaux libres et la capacité de l’organisme à se défendre contre eux lorsqu’ils sont en excès dans l’organisme. Si la production des radicaux libres augmente au-delà des capacités de défenses ou si ces défenses sont défectueuses, les radicaux libres vont s’attaquer aux cellules saines de l’organisme.

Le stress oxydatif

Les radicaux libres sont à la fois bénéfiques et néfastes.

  • Bénéfiques car indispensables pour l’apoptose, capacité à détruire les cellules défectueuses ou vieilles que l’organisme doit éliminer.
  • Néfastes à haute dose : les radicaux libres inhibent l’action des vitamines, des enzymes, des transporteurs: 
    • Rigidifient les membranes cellulaires et diminuent la production d’énergie des mitochondries.
    • Attaquent la synthèse des protéines, les acides gras poly-insaturés, l’ADN.

Comment lutter contre le stress oxydatif ?

Grâce aux anti-oxydants !!

Les systèmes antioxydants sont définis par HALLIWELL (1999) comme « toute substance qui, en faible concentration par rapport au substrat susceptible d’être oxydé, prévient ou ralentit l’oxydation de ce substrat ». Ils sont classés selon leur origine, leur mode d’action, leur localisation cellulaire.

  • Les enzymes anti-oxydantes synthétisées par l’organisme (superoxyde dismutase, glutathion, ferritine...)
  • Les nutriments anti-oxydants apportés par l’alimentation (vitamines E, C, taurine, lycopène, polyphénols, minéraux et oligo-éléments intervenant comme co-facteurs indispensables dans la lutte contre les radicaux libre...)

Les antioxydants sont des éléments qui permettent de lutter contre le processus d’oxydation des tissus. Ils interviennent dans des mécanismes de défense contre les attaques des radicaux libres.

Certains antioxydants piègent les radicaux libres, d’autres luttent en direct contre les radicaux libres ou ont des effets protecteurs en freinant, par exemple, l’oxydation du mauvais cholestérol (LDL cholestérol). Les différents antioxydants agissent en synergie contre la formation des radicaux libres.

Il est donc nécessaire d’équilibrer la production des radicaux libres et d’antioxydants permettant de contrôler le taux des radicaux libres pour éviter le stress oxydatif.

Notre alimentation doit donc être riche et variée pour palier à toute déficience mais attention la vitamine A ou E peut avoir, en cas d’excès, des effets néfastes.

Les minéraux (fer, calcium, magnésium, phosphore, potassium…) sont nécessaires à tous les organes, notamment le cerveau, et nécessaires au fonctionnement des enzymes.

Les oligo-éléments (sélénium, cuivre, zinc, fluor, chrome) ne sont pas synthétisés par l'organisme qui doit les trouver dans l'alimentation. Ces oligo-éléments interviennent dans l'activité des enzymes et des hormones. Le zinc et le sélénium sont indispensables pour le fonctionnement du système immunitaire. Le chrome joue un rôle important dans la sensibilité à l’insuline. Une carence en manganèse favorise les allergies. Mais attention l’excès ou la carence des certains oligoéléments peut devenir délétère (cuivre, fer).

Il est donc indispensable de ne pas prendre les anti-oxydants, les minéraux et les oligo-éléments à la légère mais seulement en cas de carences avérées ou selon la pathologie à traiter.

Risques en cas de carence : quelques exemples

  • Sélénium :  perturbation du fonctionnement de la thyroïde, vieillissement prématuré, baisse de la fertilité,favorise infections,risque cardio-vasculaire, baisse de la protection contre cancer du poumon et prostate
  • Cuivre : diminution de la synthèse du collagène et de l'élastine = vieillissement de la peau, douleurs articulaires, anémie
  • Zinc : perte du goût, ralentissement de la croissance, diminution de l'immunité, cicatrisation retardée, mauvaise absorption digestive
  •  Fer : fatigue chronique, baisse des performances à l'effort, frilosité, recrudescence de infections, déficit de synthèse des neurotransmetteurs  et des acides gras poly-insaturés
  • Vitamine E :  diminution de la protection contre la péroxydation des lipides des membranes cellulaires et de la fixation de la plaque d'athérome 

Qu’est-ce que le stress carbonyl ?= caramélisation des protéines de l'organisme = glycation

La glycation est une réaction biochimique naturelle, mais elle peut devenir dangereuse pour nos cellules lorsque l'on consomme,  trop de sucres, trop de produits chauffés à haute température . 

La Glycation est le troisième mécanisme  du vieillissement après l'oxydation et le déclin hormonal. Nous sommes  menacés par l'oxydation et par l'insidieuse caramélisation spontanée de nos protéines organiques.

Le stress oxydatif

Elle n'est pas programmée  par l’organisme mais  se produit simplement du fait de la mise en présence de sucres et des protéines sanguines et cellulaires.

Les produits résultants appelés protéines glyquées,ou produits de glycation avancée : AGE (Advanced Glycation End products) ont un rôle important dans  les lésions cellulaires et tissulaires.

La réaction de glycation se déroule en 3 étapes

  • Etape 1 (au bout de quelques heures) : 
    Les protéines (acides aminés) + le glucose se transforment en protéines glyquées
  • Etape 2 (au bout de quelques jours) :
    Les protéines glyquées se transforment en produits d'Amadori
  • Etape 3 (au bout de quelques semaines) :
    Les produits d'Amadori se transforment en AGE (Advanced Glycation End Products)
Le stress oxydatif

Les deux premiers stades sont réversibles.

Le dernier stade (création de produits terminaux de glycation, les AGE, à partir des produits d’Amadori) est irréversible et progresse quelle que soit la glycémie.

Les produits glyqués se retrouvent dans le sang, à la surface des cellules et dans la cellule.

10 % environ des produits glyqués  proviennent de l’alimentation (aliments subissant une cuisson à feu vif : four, barbecue, fritures…). Le reste est fabriqué dans l’organisme lors de l'exposition prolongée sucre /protéine
Les produits glyqués génèrent:

  • Un stress oxydatif majeur
  • Ont des propriétés mutagènes et cancérigènes
  • Facilitent l’installation de maladies inflammatoires (polyarthrite par ex),
  • Font impliqués dans les maladies des yeux (cataracte, rétinopathies..)
  • Contribuent à la dégénérescence des neurones (Parkinson, Sclérose Latérale Amyotrophique…)
Le stress oxydatif

Burn out, troubles du sommeil, stress chronique, dépression, addictions, crise de panique, anxieux, hyperactivité, difficultés de concentration, troubles de l'attention, agressivité… et si les neurotransmetteurs étaient en déséquilibre ?

Les neurotransmetteurs sont les gestionnaires des émotions et de l’énergie mentale. Ils assurent la transmission des messages d'un neurone à l'autre, au niveau des synapses (aire de jonction entre les neurones). Ils sont synthétisés sous l’influence de nos pensées, de nos perceptions, de nos émotions et sont liés à notre activité corporelle. Selon notre mode de vie, notre alimentation, nos expériences positives, stressantes ou traumatisantes, leur concentration peut diminuer ou augmenter. Le stress dans les relations, les conflits non résolus, les poisons de l’environnement, les allergies alimentaires ou autres, les carences en oligoéléments sont autant d’influences qui les mettent à l’épreuve et qui les altèrent.

L’acétylcholine est le seul neurotransmetteur majeur qui n’est pas fabriqué à partir d’un acide aminé. Il est synthétisé à partir la choline présente dans l’alimentation et de la forme active de l’acide pantothénique (vitamine B5). Neurotransmetteur ‘à tout faire ‘qui intervient dans le contrôle des mouvements et dans une multitude de fonctions physiologiques. C’est aussi le messager de la mémoire qui commande la capacité à retenir une information, la stocker et la retrouver au moment nécessaire. Lorsque que l’organisme produit moins d’acétylcholine, les troubles de la mémoire, de la concentration, des oublis apparaissent. Les régions du cerveau qui offrent la plus forte densité de neurones utilisant la choline, sont celles qui dégénèrent dans la maladie d’Alzheimer.

L’acétylcholine

 

Le GABA (acide gamma-aminobutyrique) : le GABA est synthétisé à partir de l’acide glutamique. C’est le neurotransmetteur le plus répandu dans le cerveau, il est impliqué dans certaines étapes de la mémorisation. Le GABA est un neurotransmetteur inhibiteur, il freine la transmission des signaux nerveux. Sans lui, les neurones pourraient littéralement s’emballer, transmettre des signaux de plus en plus vite, jusqu'à épuisement du système. Le GABA maintient les neurones sous contrôle permettant à l’organisme de fonctionner de façon régulière sur le plan physique et mental. Anxiolytique naturel ! Anti-stress, relaxant, favorise un sommeil réparateur, diminue la tonicité et les spasmes musculaires.

La sérotonine : la sérotonine est synthétisée par certains neurones à partir d’un acide aminé, le tryptophane. Neuromédiateur du calme et de la sérénité. Gère les frustrations, diminue les réactions agressives et la sensibilité aux migraines. Précurseur de la mélatonine qui facilite la venue du sommeil.

Le GABA (acide gamma-aminobutyrique)

 

La dopamine : le neuromédiateur du ‘démarrage’, synthétisé par les neurones à partir de la tyrosine, un acide aminé (composant des protéines de l’alimentation). L’individu élabore des projets, explore la nouveauté, prend des décisions, se motive. La dopamine intervient dans la recherche du désir, du plaisir, dans la vigilance et l’évitement actif de la punition (fuite ou combat).

La noradrénaline : amplificateur de l’action, elle est synthétisée par les neurones à partir du même acide aminé qui produit la dopamine. Stimule la libération de la graisse mise en réserve et contrôle la libération des hormones qui régulent la fertilité, la libido, l’appétit et le métabolisme. Module l’attention, l’apprentissage et facilite la réponse aux signaux de récompense.

Carence en sérotonine
Diminution du marqueur urinaire 5-HIAA

Carence en dopamine
Diminution du marqueur urinaire HVA

Carence en noradrénaline
Diminution du marqueur urinaire MHPG

  • Irritabilité, impatience, agitation, perte de la bonne humeur et du sens de l’humour, humeur changeante, agressivité, sentiment d’être incompris
  • Lenteur à comprendre et à réagir
  • Aucune mémoire pour les choses du passé
  • Anxiété chronique, crise d’angoisse
  • Peurs
  • Pensées suicidaires
  • Asthénie physique et psychologique, indécision, Difficultés d’initiation de l’action
  • Difficultés à formuler une pensée Pertes de mémoire,
  • Attention irrégulières
  • Difficulté de concentration, difficultés à assimiler de nouvelles connaissances
Démotivation, déprime, détachement, repli sur soi, indifférence, atonie, baisse de capacité à se faire plaisir, à prendre soin de soi et une tendance à la rupture de contact avec autrui
Intolérance aux frustrations et aux contraintes Travail de routine ‘ le robot’ Sentiment de solitude, de dévalorisation, de déception, de tristesse
Addictions : sucre, café, alcool, drogue Perte de libido, myalgies Baisse de la libido
Compulsions sucrées, grignotage, jeux Perte d’envies  
TOC (associé à excès de dopamine) Syndrome des jambes sans repos  
Difficultés à s’endormir, sommeil non réparateur pouvant être associé à des sueurs nocturnes Augmentation du temps de sommeil mais ‘vaseux ’au réveil  
Réveils nocturnes entre 2 et 4h du matin

Déficit neurobiologique de la post-cinquantaine (DNBPC) 

  • Diminution progressive des capacités intellectuelles 
  • Perte de confiance en soi
  • Le sujet devient rigide, tant physiquement que mentalement.
  • Difficultés de concentration, troubles de mémoire et réveils nocturnes...
 

Troubles de l’apprentissage et de l’attention chez l’enfant

  • Rêveur
  • Lenteur à l’exécution des tâches
  • Perte de confiance
  • Perte de l’estime de soi
  • Dépendance affective

Syndrome d’hyperactivité avec trouble d’attention chez l’enfant (ADHD)

  • Perte de concentration
  • Passe d’une activité à une autre
  • Fuite envers processus intellectuels
 

Dépression anxieuse-agitée ou hostile 

  • Impulsivité, agressivité
  • Négativisme, ou passage à l’acte 
  • (insultes, violence, colères)
  • Attitude d’opposition marquée
  • Anxiété

Dépression apathique-inhibée
Diminution de

  • Capacités intellectuelles
  • Créativité
  • Capacités de synthèse
  • Prise de décision
  • Projets
  • Concentration
Burn out surtout si le taux de VMA est aussi diminué par épuisement surrénalien par production trop prolongée de cortisol suite à un stress chronique trop long

Anorexie-Boulimie
Syndrome prémenstruel

Parkinson  
Excès de sérotonine

Excès de dopamine

Excès de noradrénaline

5HIAA augmenté est caractérisé par, l'inhibition, l'excès de patience, de tempérance, la peur de l'échec, les migraines, l'anorexie mentale, la schizophrénie

5HIAA et de HVA augmentés doivent faire penser à un enfant turbulent, souffrant de problèmes intestinaux (infection, parasites, intolérances alimentaires, au lait, au gluten, leaky gut ).  
HVA augmenté se traduit par une dispersion de la pensé, de l'impulsivité, commence, mais ne finit pas, le délire, les hallucinations, un accès maniaque, une recherche de plaisir, de récompense, des addictions, des troubles obsessionnels-compulsifs (TOC), des insomnies en fin de nuit, la schizophrénie, l'autisme, syndrome de Gilles de la Tourette.

MHPG augmenté traduit le stress, le manque de reconnaissance, la crainte du manque d'amour et de soutien. L'anxiété et l'émotivité sont majorées provoquant une hyperactivité d'origine affective. L'enfant essaie de se faire remarquer pour se faire aimer.

L'anxiété et le stress générés par un taux de noradrénaline trop élevé sont souvent compensés par l'élévation du taux de sérotonine, artificiellement obtenu par un recours immodéré aux sucreries ou à l'alcool.

Carence en acétylcholine

Carence en GABA

  • Manque d’imagination
  • Difficulté à retenir le nom des gens vu pour la première fois
  • Besoin de manger gras
  • Difficultés respiratoires
  • Difficulté de concentration à cause de la nervosité
  • Difficulté à trouver le mot juste
  • Facilement les mains froides
  • Palpitations cardiaques
  • Tendance à transpirer facilement
  • Anxiété
  • Vertiges

De nombreuses études scientifiques ont mis en évidence l’impact des déséquilibres alimentaires sur la santé. Des déficiences de certains nutriments comme les omega3, les vitamines, les enzymes, les antioxydants ou les chélateurs des métaux lourds d'une part, et des excès en métaux lourds, radicaux libres, graisses saturées contenus dans les aliments, d'autre part provoquent des dysfonctionnements des organes dans un premier temps et font le lit de diverses pathologies dans un deuxième temps si les déficiences et les excès perdurent.

Des bilans questionnaires et /ou des bilans sanguins ou urinaires prescrits par votre médecin si nécessaire, pourront évaluer les carences, les excès et les dysfonctionnements fonctionnels permettant une démarche préventive centrée sur le conseil alimentaire et la correction des déficits et des excès contribuant ainsi à la protection des cellules de l’organisme dans un environnement fonctionnel et nutritionnel optimal et complète ainsi la prise en charge en ostéopathie, ostéopathie émotionnelle et biokinergie.

Approche de la fibromyalgie et de la fatigue chronique 

Qu'est-ce qu'un syndrome de fatigue chronique ?

Le syndrome de fatigue chronique : C'est une succession d'évènements qui vont progressivement amputer les réserves fonctionnelles et qui va créer un cercle vicieux . Le dernier évènement qui va révéler le syndrome de fatigue chronique n'est que le dernier morceau de l'histoire. Nous naissons avec une très grande réserve fonctionnelle, en vieillissant cette réserve réduite et la capacité de régulation réduite. On ne passe pas de l'état de santé optimal à la maladie sans passer par des étapes. C'est tout un chemin et ce chemin, c'est celui des troubles fonctionnels.

Le but pour faire disparaître la fatigue chronique est de rétablir les réserves fonctionnelles.

Des petites carences isolées n'auraient aucun impact sur la santé mais associées, elles vont avoir des conséquences désastreuses.

La fibromyalgie = Syndrome de fatigue chronique + douleurs

La fibromyalgie est souvent le résultat d'un débordement d'intoxication avec une amputation progressive des réserves fonctionnelles des différents systèmes. Si les réserves sont détruites ou réduites, le fonctionnement des systèmes sera défaillant. Les victimes d'un défaut de détoxication sont le système nerveux central, le système immunitaire et le système digestif .

La fibromyalgie et la fatigue chronique sont le résultat de l'encombrement progressif des réserves fonctionnelles de différents systèmes. Lorsque la fonction est compromise, on aboutit à la lésion et à la maladie.

Symptômes majeurs de la fibromyalgie :

  • Hyperalgie sur des points dans diverses zones corporelles
  • Fatigue chronique +++
  • La douleur touche surtout les articulations et les muscles.
  • Plus grande sensibilité à la douleur liée sans doute à des anomalies de transmission des messages nerveux et à une diminution du taux des neurotransmetteurs (glutamate et sérotonine).
  • Troubles du sommeil.
Symptômes majeurs de la fibromyalgie

 

Il existe un contexte psychologique particulier. De nombreuses études ont démontré un lien entre la fibromyalgie, l'anxiété et la dépression. Le syndrome de l'intestin perméable est souvent associé à l'origine de la perturbation du microbiote, d'intolérances alimentaires et de carences micro-nutritionnelles. Les intolérances alimentaires peuvent être prises en compte dans la fibromyalgie conséquences d'une cascade de troubles :

  • 1 Perméabilité intestinale
  • 2 Hypersensibilité alimentaire  
  • 3 inflammations
  • 4 Modification de la synthèse des neurotransmetteurs

L'élimination des agresseurs de la paroi intestinale va remettre le patient dans un environnement optimal. En cas de troubles intestinaux, l'inflammation va entraîner la production de cytokines qui au niveau cérébral dévie le devenir du tryptophane qui, au lieu d'être transformé en sérotonine, va être transformé en kinurénine (hautement inflammatoire) via la stimulation des oxygénases. L'inflammation augmente et la synthèse de sérotonine diminue d'où une altération des neurotransmetteurs.

Bilans à effectuer

Bilan des Acides Gras

Bilan des Acides Gras

Recherche d'une prolifération fongique (candidose intestinale)

Recherche d'une prolifération fongique (candidose intestinale)

 

Bilan des neurotransmetteurs

Bilan des neurotransmetteurs

Intolérances alimentaires

Intolérances alimentaires

Les phénomènes d'intolérances alimentaires sont des réactions inappropriées vis à vis des protéines alimentaires. 
Ces réactions sont dues à une rupture d'équilibre et s'accompagnent d'un trouble de la perméabilité intestinale : l'intestin est poreux.

Des fragments alimentaires vont traverser la barrière intestinale affectée des réactions immunitaires et/ou inflammatoires au niveau de la muqueuse intestinale et dans le sang induisant des répercussions dans tout le corps

Bilan nutritionnel et du stress oxydant

Bilan nutritionnel et du stress oxydant

  • Ferritine, zinc, cuivre, iode urinaire, sélénium, GPX, SOD, caroténoïdes.
  • Vitamine : A, B6, B9 érythrocytaire, B12 active, D, E.

Spectre autistique : évaluation des AGCC et du microbiote

Depuis une vingtaine d'années, le microbiote intestinal est au centre de nombreuses recherches scientifiques car il est l'acteur principal de nombreux dysfonctionnements et pathologies de l'organisme surtout depuis son altération induite par une alimentation hypercalorique, pauvre en fibres et en antioxydants. Un ensemble de travaux d'abord chez des rongeurs (et ensuite chez l'humain ont mis en évidence un lien entre un microbiote dysbiotique, des anomalies des productions des acides gras à courte chaine (AGCC) et les troubles du spectre autistique pour tenter d 'élucider   cette « triade autistique » : problèmes de communication, de socialisation, intérêts et comportements restreints et répétitifs.

AGCC d'où viennent-ils ? Les acides gras à courte chaîne (AGCC) sont les produits finaux de la fermentation anaérobie bactérienne des fibres fermentescibles non activées dans l'intestin grêle, telles que l'inuline, les fructo-oligosaccharides et l'amidon résistant.  

L'acide acétique, l'acide propionique et l'acide butyrique sont les plus abondants, représentant 90 à 95% des AGCC présents dans le côlon. Les principales sources d'AGCC sont les glucides , mais aussi les acides aminés valine, leucine et isoleucine obtenus par dégradation des protéines qui seront convertis en isobutyrate, isovalérate et n-valérate connu sous le nom de AGCC à chaîne ramifiée représentant 5% de la production totale d'AGCC.

Schéma microbiote

Une production équilibrée de l'AGCC a des effets bénéfiques sur la santé comme le reflètent de nombreuses études mais le sont-ils toujours ?  pas nécessairement .

Des chercheurs se sont demandés à l'un des AGCC : l'acide propionique. Administré à des rats, l'acide propionique change leur comportement :

  • Ils cessent d'interagir avec leurs semblables, s'engagent dans des activités répétitives, ont une hyperactivité accrue et une augmentation de comportement de type anxieux rappelant les symptômes des TSA.
  • D'autres études ont eu des résultats similaires avec des taux gravides et leur progéniture

De nombreuses études sur les rongeurs ont confirmé la perfection de l'AP en excès qui induit :

  • Une augmentation des marqueurs du stress oxydatif associée à une diminution des activités du glutathion (GSH),de la glutathion-peroxydase (GPX),de la superoxyde dismutase (SOD)et de la catalase qui a pour conséquence une accumulation des ROS (espèces réactives oxygénées) et un dysfonctionnement cellulaire.
  • La formation et la stimulation des cytokines proinflammatoire (TNFα, INFγ, IL-6).
  • Une modification de la production des neurotransmetteurs ( dopamine, sérotonine et glutamate)qui a pour conséquence une perturbation de l’axe intestin-cerveau et la mort des neurones par excès de glutamate.
  • Des taux très diminués d’acide α-linolénique, linoléique, EPA, DHA.L’appauvrissement de ces AGPI induit une altération du métabolisme énergétique, une perte de plasticité synaptique et une augmentation accrue de l’apoptose neuronale (28).
  • Une augmentation du taux de métabolite pro-inflammatoire de l'AA, la prostaglandine E2 (PGE2 )qui augmente le risque de neuroinflammation.

D’autres études sur le modèle animal ou humain suggèrent que l’excès de l’acide propioniqued pourrait être responsable d’une altération du fonctionnement mitochondrial via l’altération du cycle de l’acide citrique (cycle de Krebs), du métabolisme de la carnitine,du PH cellulaire.

  • L’acide propionique entre dans le cycle de Krebs. En petite quantité, il est bénéfique pour la production d’énergie mais en excès il perturbe la régulation de la glycolyse.
  • Les acides gras ne peuvent pas traverser librement la membrane mitochondriale et doivent être conjugués à la carnitine. L’acide propionique inhibe le fonctionnement de la carnitine, transporteur des acides gras dans la mitochondrie et bloque leur oxydation.
  • L’acide propionique pénètre dans le SNC, se concentre dans les cellules et induit une acidification intracellulaire perturbant le fonctionnement mitochondriale

    L’acide propionique produit par certaines bactéries du microbiote humain, principalement par( Clostridia, Bactéroïdes et Desulfovrio) peut traverser la barrière hémato-encéphalique et induire des comportements autistiques.

    Grâce aux progrès des techniques scientifiques sur l’évaluation de la diversité du microbiote intestinal,( analyses de selles), de nombreuses études ont comparé le microbiote d’enfants TSA à celui d’enfants sains, qui ont révélé un déséquilibre bactérien incluant la prolifération de certains groupes et la perte d’autres (dysbiose).

  • Cette dysbiose est caractérisée par une inversion du ratio Firmicutes /Bactéroïdetes. Les Firmicutes étant largement diminués et les Bactéroïdetes productrices de propionate augmentés chez les patients TSA.

  • Dans le phyla Firmicutes, une surreprésentation des genres Clostridia productrices de propionate  et  une diminution  Faecalibacterium  productrice de butyrate.

  • Dans le phyla Protéobactéria, une surreprésentation de Désulfovibrio productrices de propionate.

  • Dans le phyla Actinobactéria, une diminution importante de Bifidobacterium productrices de butyrate  aux propriétés anti inflammatoires et antibactériennes.

  • Les bactéries Clostridia sont capables de synthétiser des métabolites toxiques (phénols et pcrésol) lors de la digestion du blé et produits laitiers.

  • Les bactéries Desulfovibrio produisent de l' acide propionique et du sulfure d'hydrogène. La présence d'hydrogène sulfuré peut augmenter la capacité de l’acide propionique à endommager la fonction mitochondriale.

    Ce déséquilibre du microbiote est cependant beaucoup plus complexe et ne se limite pas à des groupes bactériens absents ou présents. Néanmoins tendre vers l’eubiose sera une stratégie indispensable à la diminution des troubles rencontrés chez ces patients.
  •  Parallèlement, cet excès des taux d’acide propionique  vient affaiblir les jonctions serrées de la muqueuse intestinale, laissant des substances étrangères, dont l’acide propionique lui-même, pénétrer dans la circulation sanguine et, par conséquent, dans tout l’organisme. Des études ont décrit une augmentation de la perméabilité intestinale souvent associée à une augmentation de LPS (lipopolysaccharides  ) et de cytokines inflammatoires

Peut-on tester le propionate? Plusieurs tests peuvent indiquer un excès de propionate et permettre une stratégie nutritionnelle et micronutritionnelle adaptée et personnalisée.

  • Test des AGCC dans les matières fécales, Test du microbiote fécal: mesure les genres de bactéries potentiellement productrices de propionate dans le microbiote intestinal ( Clostridia , Bacteroidetes,Desulfovibrio ), Test des métabolites de Clostridia dans les urines.

Etant donné la complexité du TSA, on ne « guérit » pas les troubles du spectre autistique à l’heure actuelle mais une évaluation des AGCC et du microbiote fécal permettrait d’adapter une prise en charge nutritionnelle adaptée aux carences ou aux excès. Eliminer les effets de l’acide propionique en rééquilibrant au mieux le microbiote serait une approche salutaire via une complémentation en probiotiques associée à une alimentation favorisant les bactéries productrices de butyrate qui aide à réduire le PH intestinal et les bactéries productrices de propionate.

Quelles stratégies ? Afin de réduire la population de Bacteroidetes et Protéobacteria ,une alimentation limitée en aliments transformés, raffinés , riches en sucres et en graisses saturées sera nécessaire. D’autre part plusieurs études ont objectivé une corrélation entre l’augmentation de l’apport en acides gras poly-insaturés principalement EPA et DHA et la diminution des Bactéroïdes associé à une augmentation des Firmicutes.

En plus de la production par fermentation bactérienne du colon, l’acide propionique est également présent dans l’alimentation qui est de plus en plus utilisé comme agent de conservation dans l’agriculture et l’industrie alimentaire et souvent utilisé pour le pain, gâteaux, fromage industriel qui seront limités ou éliminés de l’alimentation quotidienne.

Afin de restaurer la population de bifidobactéries et Faecalibacterium : une supplémentation de prébiotiques ( compléments et/ou aliments), sera bénéfique car il est fréquent que les enfants TSA aient un régime alimentaire peu varié étant donné leur non goût pour le changement :

  • Fibres d’Acacias, fructanes (FOS), galatactanes (GOS),béta-glucanes,gomme de guar partiellement hydrolysée.
  • Fructanes: topinambour, chicorée, ail , oignons, poireaux, asperges, artichauts…
  • Galactanes: légumineuses, crucifères, betterave, graines de tournesol, graines de courges…
  • Béta-glucanes : avoine, seigle, orge…
  • Aliments riches en polyphénols : fruits rouges, pommes, raisins…, graines de lin, noix, noisettes, épinards, oignons rouges, carottes, laitue rouge…Riz rouge, riz noir, olives.
  • Amidons résistants : banane, haricots, lentilles, pois chiches…

Rééquilibrer le microbiote dans la problématique du TSA est indispensable mais insuffisant. Un grand nombre d’études ont mis en évidence de nombreux dysfonctionnements  d’origine multifactorielle de l’organisme et principalement mitochondriale.

Des études ont montré une amélioration du comportement et une atténuation des symptômes associés à la supplémentation en nutriments indispensables au fonctionnement optimal des mitochondries et à la protection contre le stress oxydant.

  • Vitamines A, B1, B2, B3, B5,B6,B9,B12, D, E ,fer, cuivre, zinc, sélénium, Manganèse, Acide αlipoique,CoQ10, N-acétyl-cystéine pour la production de glutathion, L.carnitine, Acides gras w3 ( EPA et surtout DHA), L.glutamine.

Tous ces biomarqueurs pourraient être évalués lors de bilans sanguins afin de prodiguer des conseils en aliments et/ou nutricaments adaptés aux résultats. Mais la piste micronutritionnelle ne s'arrête pas à tenter de réduire les troubles du TSA, elle devrait prendre une place prépondérante dans la prévention et être proposée dans une prise en charge pré-conceptuelle.

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